mardi 31 août 2010

vendredi 27 août 2010

Les expressions du potager (la dernière !) : " Les carottes, ça rend aimable "




Cette expression a été tronquée. Des témoins, l'œil encore inquiet et la voix chevrotante due à leur grand âge, s'accordent tous sur cette version originelle, restituée ici dans son intégralité :

« La prochaine fois, essaie les carottes, ça rend aimable » : c'est exactement ce qu'aurait dit Bleda, dans un dernier soupir à son frère Attila, après avoir eu la mauvaise idée de lui demander l'heure.


Merci à Grégoire pour avoir, avec ses textes, donné un peu de piquant à mon petit travail de dessin ! Et si on est motivé, on complétera ce qu'il y a déjà. (On nous a déjà parlé d'expressions du poulailler, pourquoi pas ?)

mercredi 25 août 2010

Les expressions du potager : " Etre dans les choux"

Vu par moi :

Vu par Grégoire :


Il n'était pas simple de vivre au Moyen Âge lorsqu'on était un petit prince, et que les seuls moments de rigolade étaient à trouver dans la lecture silencieuse de Pline le Jeune, dans le texte original, bien entendu.

Pour que sa léthargie soit complète, Tristan Jr, fils de Tristan, arrière petit-fils de Tristan senior, et futur duc de Guise, était assigné depuis sa naissance à résidence par son père, qui craignait qu'un complot de son frère n'attente à la vie de l'héritier, suite à un différend dont tout le monde avait oublié l'origine. En bref : une querelle qui allait amuser des générations de guerriers sur les champs de bataille, mais qui baignait notre petit héros dans un inextricable ennui, à l'intérieur de sa tour d'ivoire.

Pour s'encanailler un peu, Tristan, en bon adolescent qui n'a pour vocation dans la vie que de contrarier les décisions de ses parents, s'etait mis à faire le mur. Ce qui s'était révélé la première fois assez acrobatique, car la chambre de laquelle il voulait fuir était située au 22 ème étage du donjon.

Au cours de ses escapades, il fit la connaissance des enfants de son âge qui habitaient au village. Le lecteur mp3 n'étant pas encore paru au registre des inventions, les jeunes gens s'adonnèrent à tous sortes de jeux de leur âge, et Tristan découvrit avec eux les joies innocentes de l'amitié, l'esprit d'équipe, le bonheur de fabriquer une cabane au fond des bois, d'imiter le son du coucou qui s'ébroue... Bref toutes les valeurs qui allaient construire quelques années plus tard le succès de la série du Club des cinq.

Parmi leurs jeux favoris, figurait le cache-cache. Le domaine agricole du château recelant de végétation, les amis n'eurent aucune difficulté à trouver sans cesse de nouvelles cachettes.

Un jour cependant, les enfants du village eurent beau chercher partout, impossible de trouver le jeune héritier. Ils ratissèrent un à un les moindres recoins du potager, et se retrouvèrent bredouilles .

Pendant ce temps, Tristan, qui s'était caché à l'intérieur d'un énorme chou, lassé d'attendre que quelqu'un le trouve, s'endormit bêtement. Et du coup, il ne vit pas les limaces qui, mises en appétit par l'apparence gouleyante du légume vert, l'attaquèrent en rang serré. Mais leur mucus agissant comme de la colle sur les feuilles scella littéralement le chou. Prisonnier à l'intérieur, Tristan eut beau se débattre, il ne pouvait pas bouger un doigt.

Il passa ainsi 3 jours et 3 nuits dans cette situation embarrassante, avant que l'armée du roi, mise en alerte par l'absence du jeune homme, ne retrouve le malheureux. Lui qui avait été dans les choux pendant tout ce temps ne s'en sortit qu'avec un dégout immodéré pour les légumes verts. Il n'en fut pas de même pour les enfants du village, qui accusés d'avoir comploté contre l'héritier, périrent tous dans d'atroces souffrances dans les geôles du château.




lundi 23 août 2010

Les expressions du potager : " Avoir la patate ! "

Vu par moi

Cette expression trouve ses origines dans la lointaine Grèce Antique. En cette période primitive, on ne se souciait pas encore de développement durable, ni des règles de courtoisie élémentaire, et lorsque la fin de semaine arrivait, lassés de faire évoluer l'humanité avec des idées nouvelles, les hauts magistrats Grecs s'adonnaient à des plaisirs sportifs futiles, mais néanmoins virils : réunis sur un terrain, eux qui avaient mis tout leur génie à façonner l'idée de République, n'en avaient plus assez en stock pour inventer le ballon, objet pourtant essentiel à la survie des peuples.
C'est donc avec une pomme de terre sans ambition qu'ils organisaient leurs joutes sportives, à mi-chemin entre bagarre générale et rugby ancestral. Et c'est évidemment à celui qui tapait le plus fort que revenait le privilège de garder la patate dans ses mains.
Il est étonnant qu'aucun écrit de l'époque ne mentionne la honte toute naturelle qui aurait dû saisir ces brutes épaisses à idée même de jouer avec la nourriture. En outre, ce qui ne manqua pas d'arriver, c'est que le tubercule, lui qui n'avait rien demandé à personne se retrouva associé aux idées de force et d'énergie.
Et comble de l'obscurantisme : les participants à ces jeux décadents baignaient dans une telle ignorance qu'ils n'étaient même pas informés que la patate n'était pas encore importée des fast-foods américains en ces temps reculés.

Vu par Grégoire


Donc retour au boulot, quand j'aurai le temps, je mettrai les deux-trois gribouillis que j'ai pondu pendant les vacances, c'est pas très reluisant...

PS : les guêpes sont des grosses p...